Clamp Coffee Sarasa

© Boyan Drenec

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Pas loin du château de Nijo, le Clamp Coffee Sarasa se dévoile au fond d’une cour d’immeuble. Le décor en planches de bois à peine poncées, vernies et de murs en béton franchement brut, est chaleureux, une mélodie apaisée, au piano, nous accueille envévitant toute brusquerie. Les signes d’un coffee shop de qualité s’affichent avec un éclat discret. Une grande table commune indique que les japonais ont brillamment importé le concept alsacien du stammtisch. Une planche devant les vitres et des tabourets inconfortables offrent une meilleure vue.

Je choisis un café filtre d’origine tanzanienne, en pensant à Ruky, une ancienne collègue de l’Apple Store de Covent Garden, qui était née là-bas.

Sans verser dans l’excès, il est un peu plus torréfié que les cafés du Bretelles ; il garde suffisamment de fruité avec une saveur un peu plus grillée, et peut-être un peu moins de corps, de manière générale. La comparaison est cependant hasardeuse entre un goût et le souvenir de goûts multiples…

La gourmandise me pousse à prendre un autre café, un Mandheling d’Indonésie cette fois. Celui-ci est amer, on dirait de la chicorée, pourrait dire un marseillais de Pagnol. En deuxième rideau arrive un surprenant goût de fruit, peut-être de la mangue.

Je suis une bombe de caféine.

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