Soumission ou Souveraineté

Une ligne de fracture contemporaine sépare deux camps : les globalistes et les souverainistes.

Pour les globalistes, la souveraineté doit être un monopole, contrôlé par « l’anneau ».

Pour les souverainistes, elle a par essence une structure fractale.

2022.40-24

© Boyan Drenec
Kodak Ektachrome E100 (dév.croisé), Jupiter 8 50 mm f/2 v.3

À quelques exceptions près, j’ai utilisé en 2022 de la pellicule périmée — avec des objectifs « cul de bouteille » à pleine ouverture (surtout l’Apoqualia 35mm). Les principaux problèmes que j’ai rencontrés sont des erreurs d’exposition : je sous-expose beaucoup en basse lumière.

Quelques photos, au rendu un peu pictorialiste, me plaisent dans le lot. Elles me renvoient à mon goût pour un monde onirique, auquel on parviendrait par des fissures poétiques dans la trame de la réalité.

Cette année je prendrai des photos nettes, comme Pentti Sammallhati. Comment fait-il pour que ses photos soient aussi nettes et poétiques à la fois ?

2022.30-33

Cinestill 800T (périmée, exposée à 200 ISO), Jupiter 8 v.3 50 mm f/2

Il m’arrive de double-exposer des pellicules parfois. Ce n’est jamais volontaire, ça découle d’un emmêlage de pinceaux au moment de changer la pellicule. Le résultat ne me plaît que rarement, voire jamais. À l’évidence, ce sont toujours des photos géniales qui sont gâchées. Parfois elles restent regardables.

ps/ Hé ben non, l’âne n’est pas là par le hasard de la double-exposition. Il était bien à la terrasse de ce café.

2022.27-14

Fujichrome Velvia 50 (périmée, exposée à 25 ISO), MS-Optics Apoqualia-G 35 mm f/1,4

Le voyageur imprudent

J’ai appris, bien tard, que les films positifs (diapos) ne devaient pas être surexposés pour compenser la péremption : on perd trop de densité de couleur. Ce traitement est réservé aux films négatifs ; on divise la sensibilité par 2 pour chaque décennie de péremption.

2022.26-19