Iki Espresso

© Boyan Drenec

Iki Espresso se situe à l’écart, dans une rue calme de l’est de Tokyo, et sa terrasse a du coup été digne d’un bon farniente d’une petite heure. Juste à profiter de la douceur de l’air printanier.

La serveuse a été très sympathique, de plus. Un vrai sans-faute, si l’on considère que l’expresso est oshii (délicieux).

Café de l’Ambre

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Sur les bons conseils de mon amie Dominique D, je me suis mis en quête du légendaire Café de l’Ambre — qui m’aura donné un relatif fil à retordre. Je l’ai en effet cherché une première fois il y a quelques jours, dans une ruelle secondaire de Ginza, sans le trouver. Étant parfois de nature persévérante, je suis revenu aujourd’hui, doublant la dose de détermination (borderline buté). Cette fois j’ai débusqué le discret bistrot *.

Ces efforts ont pour finir été récompensés par un café filtre exceptionnel, en provenance du Kenya et torréfié assez « fruité ». Il était d’ailleurs tellement bon que je l’ai avalé trop vite pour le déguster vraiment.

Il va donc falloir que je revienne.

Petit bémol, le service faisait plutôt penser à l’âpreté d’un expresso français des années 70 : des monosyllabes en un anglais rudimentaire et des gestes brusques pour signifier que des clients ont besoin de la table.

* Ça n’est pas très glorieux, mais l’honnêteté me pousse à dire qu’il était exactement à l’endroit où je l’avais cherché la première fois. Je me rassure comme je peux en me disant qu’il était fermé à ce moment-là.

Live Coffee

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La grande vue sur la rue du très sympathique Live Coffee est à l’ombre toute la journée. Que pourrait-on vouloir de plus ?

En chipotant, peut-être une ou deux choses. D’une part qu’ils acceptent de laisser les gens utiliser les prises de courant pour charger leur téléphone. D’autre part, et dans un tout autre registre, le goût de leur café a… une marge de progression assez étonnante.

Avec une si belle vue, on fait avec.

Tapioca

Je suis allé dans une boutique café/resto/matériel de cuisine/fringues/etc. cet après-midi. Entre les raviolis vapeur et le café, ils servent du jus de tapioca.

La première fois que j’en ai bu c’était à Paris, pas très loin du Carrousel du Louvre. C’est très bon et j’avais oublié de quel nom était cette boisson (note : reformuler ?).

Le tapioca. Un jour j’en reboirai, maintenant c’est sûr.

Un kebab à Akiba

On trouve quelques kebabs, au Japon. En ayant un peu marre de l’offre locale de snacks, je viens d’en manger un à Akihabara, plutôt bon ma foi. La galette fine sans levain est meilleure que le pain plein de mie qu’on trouve la plupart du temps à Strasbourg — sauf chez les Libanais et les Syriens. La viande de bœuf, bien grillée, est accompagnée de chou blanc. Sobre et bon. Sans sauce pour moi.

Le karaoke près de l’Hôtel New Tohoku

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Sur les bons conseils d’Arnaud, j’ai fait un petit tour dans ce que je croyais être un karaoke avant de rentrer à l’hôtel, qui est à 50 mètres de là. Ça n’était pas exactement un karaoke en réalité, mais un club de jazz où chacun peut monter sur scène et participer à une jam session. Mes capacités musicales négatives étant un sérieux obstacle à ce genre de dérapages, je me suis contenté de les écouter et de faire mon possible pour résister à leurs invitations.

Le gars qui chante, sur la photo, est très sympa, il était aussi légèrement bourré je crois. La fin de soirée a été détendue, même s’ils étaient un peu ébahis que je demande un thé — chaud, histoire d’aggraver mon cas — au lieu d’une bière ou d’un saké quelconque.

Sur un écran passait un dvd de Chet Baker qui bavardait avec un pianiste, improvisant tous deux quelques morceaux. C’est pas Chet Baker qui aurait pris un thé dans ce sous-sol jazz.

Librairie Totodo

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Arnaud L. m’a emmené à la librairie Totodo, spécialisée dans les livres d’art et de photographie. Il n’y était pas venu depuis longtemps et ne l’a d’ailleurs reconnue qu’après y avoir passé (au moins) un quart d’heure et avoir cuisiné la charmante libraire sur les changements d’agencement.

Je ne l’avais pas remarqué, mais il m’a soutenu qu’elle avait une phalange de petit doigt coupée, dans le style « yakuza ». Hum… se non è vero, è ben trovato.

J’ai trouvé un (le ?) livre de Yamamoto Masao, dont je connaissais la plupart des photos par le web et Qwant images, mais pour lequel j’ai quand même cédé un montant significatif de kopecks japonais.

Golden Gai

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Le stage de photo que je devais faire à Tokyo avec Arnaud Lemorillon a malheureusement été annulé. Son collègue et ami avec qui il devait conduire le stage a eu un accident de moto.

On a quand même eu plusieurs occasions de parcourir quelques quartiers exotiques de la ville, comme le fameux Golden Gai, un  îlot de ruelles étroites rempli de bars nocturnes tous plus petits les uns que les autres — certains n’avaient pas plus de quatre ou cinq places, et encore. Malheureusement, La Jetée (inspiré du film de Chris Marker) et le Bar des Photographes (où, d’après la légende, l’on peut entre autres croiser Nobuyoshi Araki et Daido Moriyama) étaient fermés.