Café Moro

© Boyan Drenec

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Celui-là je suis passé à côté sans même m’apercevoir qu’il s’agissait d’un café. Je pensais que c’était un studio de photo, raison pour laquelle j’y ai regardé à deux fois.

Le Café Moro est un lieu simple et chaleureux. On peut y regarder quelques photos exposées aux murs et il y a même un chat qui fait la sieste dans un panier, planqué discrètement derrière un fauteuil.

Je pense que si la musique est à un niveau sonore agréable, c’est pour son confort.

Café Skon

© Boyan Drenec

Le Café Skon est peuplé exclusivement de jeunes femmes chic. Les baristi quant à eux sont 50/50, très sympathiques et ne parlent pas du tout anglais. Le café n’y a rien de particulier, le lieu se veut surtout faire remarquer par la déco et l’ambiance. Un panneau « no photo » m’a retenu d’en montrer plus, pas grave.

À noter tout de même, la confiture de fraise et la crème de citron qui accompagnent le scone.

Séoul, capitale des coffee shops

La densité par rue de cafés au design chic à Mapogu, ce quartier de Séoul où j’ai élu domicile pour un mois, est proprement abracadabrante. Je ne peux pas faire trois pas sans m’arrêter devant l’un d’eux en me disant qu’il ferait un carton à Strasbourg.

Espresso Boutique

© Boyan Drenec

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Une déco ultra-soignée, des sièges d’un extraordinaire inconfort. L’Espresso Boutique peut se vanter d’offrir  un expresso et des cafés filtres parmi les meilleurs de Séoul.

Picture Book

© Boyan Drenec

Picture Book est un atelier d’impression, une librairie, peut-être aussi vaguement un salon de thé, quand ça les chante. Ils vendaient des rizographies d’Icinori, entre autres trucs sympas…

Choongmuro

© Boyan Drenec

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Ça fait plusieurs jours que je ne sortais pas de l’auberge Pajama party. Le froid et la pluie y ont été pour quelque chose, mais pas seulement. Je ne sais pas par quel bout prendre Séoul, je me sens désorienté. Je commençais tout juste à avoir mes repères à Tokyo et voilà qu’il faut tout recommencer. Je fatigue.

Aller faire un tour à la boutique Leica de Choongmuro a donc été une motivation autour de laquelle construire une sortie. C’est un des plus grands Leica Store que j’aie pu voir. À noter une exposition permanente d’appareils anciens ou rares de la marque. Le premier étage (le deuxième selon la terminologie coréenne) est une galerie d’exposition de photos, le deuxième est une boutique Hasselblad où j’ai pu y voir entre autres trésors quelques dos numériques qui auraient intéressé Benoît S, et un de ces boîtier Alpa, qui m’avait bien fait rêver sur internet. J’ai vu qu’il sont quand même très gros, pas très pratiques si on veut les trimballer avec soi tous les jours.

Bref, ma fibre consumériste n’avait pas fini de vibrer, et j’ai brusquement — trait de génie, n’est-il pas ? — découvert que j’avais besoin de filtres à densité neutre (ND6). Au-delà de la satisfaction d’une compulsion subconsciente, ceux-ci me permettront de prendre des photos en plein soleil à ouverture maximum, ou bien de rallonger considérablement les temps de pose… super ! Qui pourrait s’en passer, pas vrai ?

Marcher dans la rue

À Séoul on marche n’importe comment dans les rues. N’importe comment… c’est-à-dire… on marche comme en France, on traverse n’importe où, on regarde, bien sûr. On est à mille lieues du Japon et de ses traversées de passages piétons strictement codifiées.

Bonne merci

Je viens d’acheter un lecteur de carte SD dans une boutique d’ordis d’une marque assez connue, la jeune coréenne qui me l’a vendue parlait bien anglais. En partant j’ai voulu dire merci (en coréen) et j’ai sorti un « aniang aseo » assez correctement prononcé me semblait-il. Sauf qu’elle n’a pas réagi, du tout. C’était déconcertant, un peu.

C’est seulement trente secondes plus tard, une fois dans la rue, que je me suis aperçu que je lui avais dit bonjour en voulant dire merci.

Si j’intervertis les deux mots de coréen que je connais, comment en vouloir de quoi que ce soit à qui que ce soit ?

Aterrissage à Incheon

Achat à l’aéroport d’une carte SIM données illimitées, installation de la SIM et paramétrage du réseau inclus : 3 minutes et 23 secondes.

La Corée du Sud et internet ça dépote sa race du bois-bitume atomique, grave, ça déroule comme du papier à musique, ça va vite.