Haiku Coffee Roasters
Tenu par Taniguchi et Kali, un couple nippo-hawaïen, le Haiku Coffee Roasters est mon café préféré à Osaka. C’est simple, le temps de mon séjour c’est devenu mon lieu de travail, mon atelier. J’y ai dégusté un Éthiopie Yurgacheffe Kochere (lavé) notamment, qui est un des meilleurs cafés que j’ai bu au Japon. Histoire d’en remettre une couche, l’endroit était à peine à 3 minutes à pied de ma guest house.
Yoshi et sa copine Mayu se sont pointés un jour avec leur appareil, et ça a un peu dérapé en session photo dans le café.
Kafema
Kodak Ektar 100 négatif couleur
Mon « atelier » préféré est le Kafema. Son défaut : un wifi inutilisable (page strictement en russe à renouveler toutes les demi-heures avec des mots de passe que je ne sais pas où aller chercher), doublé d’une assez faible réception de la 4G. On fait avec.
Pourquoi je reviens tous les jours ? Leurs cafés filtres sont excellents.
Un café inconnu
Un café dont je ne connais pas le nom. Il est cependant écrit en coréen sur le portail d’entrée (la première photo). J’avais pas mal bu de cafés ce jour-là alors j’ai voulu prendre un thé, mais ils n’en font pas. Ou presque pas, car ils ont finalement dégotté un sachet d’English Breakfast à l’ultime seconde.
La terrasse, meublée de bric et de broc, est protégée du soleil par des toiles légères, le tout donnant une atmosphère paisible et un peu « SF française », c’est-à-dire ayant une tendance contemplative, à la Chris Marker ou J. H. Rosny Aîné.
Sleeping Forest
Fave Bakery
Le croissant de la Fave Bakery est aussi bon qu’il en a l’air. La boulette en arrière-plan est une sorte de petit pain salé qui fait un peu penser à la pizza bianca. Le rapport au croissant est malgré tout différent ici. C’est une sorte de friandise haut-de-gamme à déguster avec des couverts. Peut-être en ai-je choqué des en le trempant dans mon café ? J’avais tout de même pris soin de le découper en trois morceaux en faisant bon usage des outils fournis.
Café Moro
Celui-là je suis passé à côté sans même m’apercevoir qu’il s’agissait d’un café. Je pensais que c’était un studio de photo, raison pour laquelle j’y ai regardé à deux fois.
Le Café Moro est un lieu simple et chaleureux. On peut y regarder quelques photos exposées aux murs et il y a même un chat qui fait la sieste dans un panier, planqué discrètement derrière un fauteuil.
Je pense que si la musique est à un niveau sonore agréable, c’est pour son confort.
Café Skon
Le Café Skon est peuplé exclusivement de jeunes femmes chic. Les baristi quant à eux sont 50/50, très sympathiques et ne parlent pas du tout anglais. Le café n’y a rien de particulier, le lieu se veut surtout faire remarquer par la déco et l’ambiance. Un panneau « no photo » m’a retenu d’en montrer plus, pas grave.
À noter tout de même, la confiture de fraise et la crème de citron qui accompagnent le scone.
Séoul, capitale des coffee shops
La densité par rue de cafés au design chic à Mapogu, ce quartier de Séoul où j’ai élu domicile pour un mois, est proprement abracadabrante. Je ne peux pas faire trois pas sans m’arrêter devant l’un d’eux en me disant qu’il ferait un carton à Strasbourg.
Espresso Boutique
Traveling Coffee
Efish café
Le café en face du Temple des Mousses
MonoArt coffee roasters
Ça se confirme avec le Original blend du MonoArt coffee roasters, le « blend » japonais a une tendance nette pour le pas mal torréfié. Je le trouve très bon en filtre, mais j’avoue que les torréfactions du Café Bretelles m’ont aussi donné le goût de cafés plus « fruités » (lire « acides » — ou acidulés si on veut être moins polémique).
Par gourmandise, je goûte aussi l’expresso. Il est beau, la crema est soyeuse, il est plein d’arômes (keikou vers l’amer, bien sûr). Quand on l’a fini, il laisse une forte sensation de… voûte de sous-bois et de châtaigne.
L’éclairage est moyen, mais le beau comptoir en bois et le décor minimaliste font ce qu’il faut pour qu’on s’y sente bien. On pourrait chipoter que la musique est, comme dans 97,8 % des cafés — un peu forte, mais bon, ce sont des trucs détendus (Union Jack, The Album Leaf… pour ceux qui veulent savoir — merci S****m).
The Deer Park Inn
Tonbo Café
Tenro-in café et librairie
Erushido Coffee Foods
Café Veloce
Precious coffee moments
Un grand café où on ne fait pas d’express, mais des hand drip coffees, c’est-à-dire des cafés filtre (faut-il un « s » à filtre ?). L’endroit est parfait pour y travailler, le jazz ambiant est discret et c’est truffé de prises de courant — et de gens qui bossent sur leur ordi.
Ça n’est pas aussi facile que je le croyais de n’avoir personne avec qui échanger. Dans mes souvenirs, c’était plus simple en 1995, quand je suis parti en Inde. Est-ce parce que j’étais plus jeune et que le contact était plus évident, ou bien l’accès à internet atténue-t-il la morsure de la solitude et le désir de rencontre ?
% Arabica
% Arabica a la réputation de faire l’un des meilleurs cafés de Kyoto. Je ne peux rien dire deur café filtre, mais l’expresso est excellent. Il va falloir que j’y retourne pour le déguster en étant moins distrait par l’environnement.
mercredi 7 février 2018
Le % Arabica d’Arashiyama. Sans commentaire.