Sur les bons conseils de mon amie Dominique D, je me suis mis en quête du légendaire Café de l’Ambre — qui m’aura donné un relatif fil à retordre. Je l’ai en effet cherché une première fois il y a quelques jours, dans une ruelle secondaire de Ginza, sans le trouver. Étant parfois de nature persévérante, je suis revenu aujourd’hui, doublant la dose de détermination (borderline buté). Cette fois j’ai débusqué le discret bistrot *.
Ces efforts ont pour finir été récompensés par un café filtre exceptionnel, en provenance du Kenya et torréfié assez « fruité ». Il était d’ailleurs tellement bon que je l’ai avalé trop vite pour le déguster vraiment.
Il va donc falloir que je revienne.
Petit bémol, le service faisait plutôt penser à l’âpreté d’un expresso français des années 70 : des monosyllabes en un anglais rudimentaire et des gestes brusques pour signifier que des clients ont besoin de la table.
* Ça n’est pas très glorieux, mais l’honnêteté me pousse à dire qu’il était exactement à l’endroit où je l’avais cherché la première fois. Je me rassure comme je peux en me disant qu’il était fermé à ce moment-là.