Je viens de voir passer un coureur qui, curieusement, ne se servait pas de ses bras comme balanciers. Il avait une allure d’homme-tronc élégant. Je ne sais pas si j’ai déjà vu quelqu’un courir en frappant le sol avec ce style de feuille d’arbre infatigable, porté par le vent de ses pieds.
Ça doit être ça, le style kenyan.