Bilan coréen

© Boyan Drenec
Départ

C’est mon dernier jour en Corée du Sud, et je vais perdre 9°C d’un coup en arrivant à Vladivostok. Il va faire 5°C (je vous laisse déduire la température à Séoul). Si je fais le bilan, ça a été un mois difficile ; déprime et fatigue ont pesé sur mon envie de découverte, avec pour conséquence que je me suis cantonné au quartier de Yeonnam et ses abords immédiats plus Choongmuro, le quartier des boutiques photos, ainsi que les rives de la rivière Han (je ne suis pas sûr du nom). À ma décharge, il faut bien avouer qu’un nombre incalculable d’obstacles, mieux connus par leur sobriquet de « cafés sympas » ont dévié mes vecteurs de sortie de champ gravitationnel.

Pajama Party

La guest house qui m’a hébergé un mois avait pour elle d’être vraiment très bien située. Pour quelqu’un qui passe un quart ou un tiers de son temps dans les cafés, en tout cas. Dans les étages, dans les sous-sols, avec chat, sans chat, etc. dans les ruelles reculées… Tellement, que j’ai eu du mal à en élire deux ou trois autour desquels reconstruire une routine et des habitudes.

Fiabilité

Mon appareil photo numérique m’a lâché. Il ne lit plus les cartes SD que sporadiquement. La tuile hypra-gonflante. Du coup j’ai sorti mon plan B, ma botte, ma parade, mon esquive : un autre appareil photo. Argentique celui-là, et il n’a même pas de cellule. En découle sa quasi-infaillibilité électronique. Je dis quasi car je recours malgré tout à mon téléphone et à l’appli Lumu pour mesurer l’exposition et choisir ma combinaison vitesse/ouverture.

etc.

Passer du capteur numérique à la pellicule photo a certainement pour effet de ralentir les processus, et d’exiger plus de temps de cerveau pourla [prise d’une photo] construction d’une image. De ce ralentissement, et si l’on décide envers et contre tout de voir les choses dans un esprit plus joyeux, on peut peut-être espérer un approfondissement de la pratique photographique — les bons jours. Les dernières photos numériques arriveront sur le blog au fur et à mesure de leur traitement. Après… soit je trouve un labo à Vladivostok, soit je continue le blog avec des images « téléphonées ».

ps

Liudmila, chez qui je vais loger à Vladivostok, me prévient que je serai accueilli par un typhon.
: D

6 réponses sur “Bilan coréen”

  1. Oh shit !

    Tu avais quand même pris un argentique ? C’est une bonne roue de secours.
    On guettera les smartphotos (et on regardera pas le piqué des images)

    Bon vent pour Vladivostok (mauvais jeu de mot typhonesque)

    1. Les photos argentiques ont un grain chaleureux. Après, il faut quand même trouver la lumière qui va le faire vibrer, ce grain.

  2. Hello Boyan
    Hell Boy ?
    J’ai pas tout suivi du périple en cours. Il semble que j’attrape le wagon du tout manuel, de la prise de vue à l’aveugle avec l’interdiction d’ouvrir le clapet arrière, histoire de voir si c’est dans la boite. Dans l’pays du portable tu pourrais au moins prendre des selfies : les p’tits coups déprimes ainsi immortalisés aideraient moult internauts à aller mieux ! ! ! Chambre noire, humour noire, au plaisir de se revoire. Un café, un bare.
    Berlin.Bises.JM.

    1. Salut Jon-Morc,

      Schön-Mortadel ?
      Je me console en voyant le résultat qui peut être plaisant, avec un peu de chance.
      Vous êtes à Berlin cet été ?

      à+,
      b_

  3. Salut Boyan,
    bon retour à la « mécanique » et à la péloche…
    à l’usage, il n’y a rien de mieux
    😉
    A bientôt

    1. Hé Arnaud !

      Comment vas-tu ?
      Le résultat n’est pas déplaisant, surtout que j’ai trouvé un labo qui me fait le développement + scan (tif 48 bits !) pour un tarif plus que raisonnable (500 roubles).

      à+,
      b_

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