On y va

Ça n’est pas évident de s’autoriser des journées entières d’abandon total au farniente, avec autant de capacité d’agir qu’un fétu de paille dans l’océan. On se met à cogiter, nécessairement, et si, comme c’est mon cas, les vieux démons toquent à ma porte, on peut passer quelques mauvais quarts d’heure. La lecture et le visionnage de vidéos atténuent leurs morsures au prix, probablement, d’une certaine déconnection avec la réalité.

Par contre, le jour d’après, les batteries sont chargées à bloc et on a le désir d’entreprendre et de vivre intensément. Je pense que c’est le contrecoup de la longue journée de marche dans les dunes de Tottori et dans le parc d’Ochidani. Il faudrait que je sois un peu plus résistant à l’effort physique.

J’ai laissé mon écharpe à l’auberge, mais je crois que je confonds 11° (température maximum aujourd’hui) avec 17°.

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