Et si le goût proverbial des japonais pour la photographie était une réaction devant la vitesse à laquelle leur paysage urbain se métamorphosait, après guerre ? Une pulsion de préservation du vécu, ou au moins de sa mémoire…
Moriyama le laisse entendre dans Mémoires d’un chien, quand il raconte ses voyages aux sources de son enfance et son désarroi en constatant son incapacité à reconnaître les lieux. Le contraire d’un déjà-vu, écrit-il.