2023.9-33

Washi X100, FED 50mm f/3,5

Rémus est un berger suisse particulièrement diplomate. Il va à la rencontre des arrivants et leur souhaite une cordiale bienvenue.

Son chef de meute, Simon, a même réussi à intéresser Pancho à ramener la balle, chose qui auparavant lui en touchait une sans bouger l’autre.

2023.7-31

Kodak Portra 400, Jupiter 8 50mm f/2 v.4

Je viens de voir un entretien avec le réalisateur de documentaires Pierre Barnérias. Il a parlé de son dernier documentaire « Miracles ». Celui-ci fait le point sur les découvertes faites autour de trois miracles : le Suaire de Turin, les roses demandées par la Vierge Marie à Juan Diego en 1531, les 9 000 pages écrites par Maria Valtorta dans les années 1940.

2023.6-04

Kodak Portra 400, Jupiter 8 50mm f/2 v.4

J’ai vu ce matin un entretien sur l’évènement du 11 septembre 2001. Je croyais en avoir compris l’essentiel, à savoir que le pouvoir explicatif de l’hypothèse de la démolition contrôlée me satisfaisait. Le hic est que beaucoup de faits la contredisent, cette hypothèse, notamment l’aspect des températures. Beaucoup de papier n’a pas brûlé — et je ne fais pas allusion à la crétinerie des « passeports terroristes retrouvés intacts ».

On accordera peu de temps de cerveau disponible à la thèse officielle, à peine administrable à des adultes qui croiraient encore au Père Noël ou à la bonne foi de Pfizer.

Un élément que j’ai retenu de cet entretien (mais il y en a plusieurs d’égale importance), est que les enregistrements sismographiques officiels ayant accompagné la chute des tours sont beaucoup trop faibles pour refléter une démolition de cette ampleur, contrôlée ou incontrôlée d’ailleurs…

Si vous êtes intrigué par le mystère qui demeure après 22 ans, je vous recommande cette démonstration, encore disponible sur Youtube à ce jour.

11 septembre 2001 : la démolition contrôlée conventionnelle sur le grill

Chaîne Youtube Le Front Médiatique

2023.5-30

Kodak Portra 400, Jupiter 8 50mm f/2 v.4

Quand je faisais de la bande dessinée, les éditeurs disaient que c’était de la BD de graphiste.

Maintenant je fais de la photo. Et je les vois d’ici me dire que c’est de la photo d’illustrateur…

2023.4-20

Kodak Portra 400, MS-Optics Apoqualia-G 35mm f/1,4

À la périphérie de sa psyché, envie de vomir le morne : pensées dérivantes, amère et crasse mélancolie, elle fait incursion.

2023.3-13

Kodak Portra 400, Leica Summicron 50mm f/2

Je découvre à l’instant le mot smaragdine. Comme c’est dans un roman écrit par un auteur qu’on a désigné comme « burlesque et métaphysique », j’ai d’abord cru que c’était un mot inventé. Mais non !

Ça signifie une couleur vert émeraude. Peu à voir avec l’image donc, à part une coincidence temporelle.

2023.2-35

Kodak Portra 400, Jupiter 8 50mm f/2 v.4

Une des rares fois où j’ai surmonté mon inertie pour partir en voiture avec Pancho a été pour faire une balade au Mont Saint-Odile.

J’ai voulu me garer, j’ai compris sans délai la différence entre des pneus 4 saisons et des chaînes : j’ai doucement glissé sur le verglas pour terminer dans l’herbe et 20 cm de neige. Ce jour-là j’ai été content de mon biais survivaliste ; j’ai déblayé la neige et cassé le verglas à la pelle pliable et roulé sur une couverture pour me sortir du bourbier.

La sortie en côte du parking avec un élan à 20 km/h pour débouler directement sur un rond-point fut par comparaison à peine rocambolesque.

2023.1-21

Kodak Portra 400, Jupiter 8 50mm f/2 v.4

Puisque je ne montre sur Instagram que des photos faites au téléphone, je publierai désormais ici-même — résolument, mais avec les lâchetés habituelles (procrastination, paresse, oubli, faiblesse…) — une photo par pellicule exposée.

Je publiais une sélection de photos argentiques déjà, que j’aimais bien. Là je systématise le processus et en choisis une pour chaque bobine. La photo ci-dessus est donc logiquement extraite de la première pellicule de 2023.

2022.40-24

© Boyan Drenec
Kodak Ektachrome E100 (dév. croisé), Jupiter 8 50 mm f/2 v.3

À quelques exceptions près, j’ai utilisé en 2022 de la pellicule périmée — avec des objectifs « cul de bouteille » à pleine ouverture (surtout l’Apoqualia 35mm). Les principaux problèmes que j’ai rencontrés sont des erreurs d’exposition : je sous-expose beaucoup en basse lumière.

Quelques photos, au rendu un peu pictorialiste, me plaisent dans le lot. Elles me renvoient à mon goût pour un monde onirique, auquel on parviendrait par des fissures poétiques dans la trame de la réalité.

Cette année je prendrai des photos nettes, comme Pentti Sammallhati. Comment fait-il pour que ses photos soient aussi nettes et poétiques à la fois ?

2022.30-33

Cinestill 800T (périmée, exposée à 200 ISO), Jupiter 8 v.3 50 mm f/2

Il m’arrive de double-exposer des pellicules parfois. Ce n’est jamais volontaire, ça découle d’un emmêlage de pinceaux au moment de changer la pellicule. Le résultat ne me plaît que rarement, voire jamais. À l’évidence, ce sont toujours des photos géniales qui sont gâchées. Parfois elles restent regardables.

ps/ Hé ben non, l’âne n’est pas là par le hasard de la double-exposition. Il était bien à la terrasse de ce café.

2022.27-14

Fujichrome Velvia 50 (périmée, exposée à 25 ISO), MS-Optics Apoqualia-G 35 mm f/1,4

Le voyageur imprudent

J’ai appris, bien tard, que les films positifs (diapos) ne devaient pas être surexposés pour compenser la péremption : on perd trop de densité de couleur. Ce traitement est réservé aux films négatifs ; on divise la sensibilité par 2 pour chaque décennie de péremption.

2022.26-19